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BORRELIA :Agent de la borréliose de Lyme

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BORRELIA :Agent de la borréliose de Lyme Empty BORRELIA :Agent de la borréliose de Lyme

Message par nord22 Ven 1 Avr - 1:15:03

Agent pathogène et pathologie

Descriptif de l'agent pathogène
Nom de l'agent : Borrelia
Type d'agent : Bactérie
Descriptif :
Spirochète du genre Borrelia, bactérie spirochète flagellée mobile, 3 espèces pathogènes reconnues en France : Borrelia burgdorferi sensu stricto, Borrelia garinii, Borrelia afzelii.
Groupe de classement : 2

Pathologie
Nom de la maladie : Borréliose de Lyme
Synonyme(s) : Maladie de Lyme

Réservoir et vecteur
Type de réservoir : Animal
Nombreuses espèces de mammifères sauvages et domestiques : cervidés et rongeurs surtout, mais aussi chiens, bétail, sangliers...
Principale source :
Vecteur : Les tiques du genre Ixodes ricinus (Europe).

Viabilité, infectiosité
Viabilité, résistance physico-chimique : Jamais retrouvées dans le milieu extérieur.
Infectiosité : Dose infectieuse inconnue.

Données épidémiologiques
Population générale :
Zoonose de répartition mondiale, hémisphère Nord surtout.
Incidence estimée en France à 9,4 cas/100 000, dans toutes les régions sauf frange méditerranéenne et en altitude, prédominance dans les régions boisées et humides (Est, Centre...).
En Alsace en 2002, une étude estime l'incidence à 180/100 000.
Milieu professionnel :
Peu de données, quelques études de séroprévalence chez les travailleurs forestiers, prévalence d'environ 10 à 25 % selon les régions en France.

Transmission
Mode de transmission :
Piqûre par les larves, nymphes et tiques femelles du genre Ixodes ricinus en Europe, activité saisonnière maximale au printemps et au début de l'automne.
Taux d'infestation très variables : 5 à 20 % des tiques infectées selon les études en Alsace.

Risque de transmission en zone d'endémie : de 1 à 4 %, maximal entre 28 et 72 heure après la piqûre.

Période de contagiosité : Sans objet (pas de transmission interhumaine).

Maladie
Incubation : Moyenne 7 à 14 jours ; extrêmes : 1 à 180 jours.
Clinique :
Phase primaire : érythème migrant, tache érythémateuse localisée en fonction du site de la piqûre : membres et zones de striction des vêtements chez l'adulte, de croissance annulaire et centrifuge, disparaissant spontanément même en l'absence de traitement.

Phase secondaire :
- manifestations neurologiques (neurroborrélioses précoces) surtout dues à B. garinii : par ordre de fréquence méningoradiculites hyperalgiques avec méningite lymphocytaire, localisation crânienne fréquente (paralysie faciale), méningite isolée, myélites aiguë, encéphalite ;
- manifestations rhumatologiques : moins fréquentes en Europe qu’aux Etats-Unis, mono-arthrite d’apparition brusque, ou oligo arthrite (grosses articulations), atteinte prépondérante du genou survenant 2 semaines à 2 ans après la piqûre ;
- manifestations dermatologiques : lymphocytome borrélien, 1 à 2 mois après la piqûre ;
- manifestations cardiaques : rares en France, troubles de conduction bénins ;
- manifestations ophtalmologiques : très rares.

Phase tertiaire :
- manifestations neurologiques (neurroborréliose tardive), plus de 6 mois après la piqûre : encéphalomyélites chroniques, polyneuropathies axonales ;
- manifestations dermatologiques : acrodermatite chronique atrophiante, lésions multiples scléro-atrophiques des membres inférieurs souvent ;
- manifestations rhumatologiques : oligo-arthrite (genou surtout), myosite.

Diagnostic :
Diagnostic direct : culture et PCR peu sensibles, culture délicate sur milieux spéciaux, a un intérêt surtout sur les prélèvements biopsiques (peau ou articulation) ; aide diagnostique dans certaines formes atypiques.

Diagnostic indirect :
Sérologie : ELISA, confirmation indispensable par Western Blot.
Sérologie dans le LCR indispensable dans les formes neurologiques, synthèse intrathécale d'IgG spécifiques.
Sérologie négative dans 50 % des cas en phase primaire, IgM en 4 à 6 semaines, IgG 2 à 3 semaines après.

Traitement :
Traitement antibiotique par Amoxicilline ou Cycline si apparition d'érythème migrant après piqûre de tique.
En phase secondaire possibilité également de traitement par Ceftriaxone.

Prévention vaccinale
Pas de vaccin disponible

Caractéristiques de l'immunité
Immunité naturelle : Maladie non immunisante.
Immunité vaccinale : Sans objet.

Populations à risque
Activités exposantes :
Professions forestières exposant à un contact avec les buissons.
Activités de loisirs : randonneurs en forêt, chasseurs, ramasseurs de champignons...

Terrain à risque accru d'acquisition : Risque théorique accru de dissémination de Borrelia chez l'immunodéprimé.

Terrain à risque accru de forme grave : Aucun.

Grossesse : Pas de démonstration formelle d'un risque d'infection ou de malformation foetale.
Que faire en cas d'exposition ?

Définition d'un sujet exposé
Personne piquée par une tique.

Conduite à tenir immédiate
Extraction la plus précoce possible par une technique mécanique (tire-tiques ou pince fine), sans autre produit "chimique".
Désinfecter le lieu de morsure.

Evaluation du risque
Durée de présence de la tique sur la peau :
- risque dès les premières heures d'attachement mais s'accroissant avec le temps ;
- plus la tique est découverte tôt (< 24h), plus le risque de transmission est faible.

Source :
Type d'exposition : piqûre de tique.

Sujet exposé :
- immunité, risques particuliers : RAS.

Mesures prophylactiques
Pas d'indication à une prophylaxie antibiotique après piqûre de tique, sauf éventuellement par précaution chez la femme enceinte ou chez l'immunodéprimé.

Suivi médical
Surveillance de l'apparition d'un érythème migrant autour du point de piqûre devant entraîner un traitement antibiotique par Amoxicilline ou Cycline (ne pas le confondre avec un granulome à corps étranger).

Conseils
Pour l'entourage du sujet : Pas de recommandation particulière.
En cas de grossesse :

Prophylaxie discutée par Amoxicilline, en fonction de l'évaluation du risque. Pas d'AMM dans cette indication.

Démarche médico-légale
Déclaration obligatoire : Pas de déclaration obligatoire

Réparation :
- au titre d'un Tableau de maladies professionnelles :
Régime général : n° 19 B
Régime agricole : n° 5 bis
Consultez la base de données Tableaux de maladies professionnelles. Guide d'accès et commentaires
- maladies hors tableau et fonction publique : selon expertise
Cas particulier du laboratoire

Epidémiologie du risque en laboratoire
Cas en laboratoire d'analyses (médicales, vétérinaires...) publiés depuis 1985 :
Aucun cas de contamination professionnelle en laboratoire d’analyses n’a été publié.
Cas en laboratoire de recherche publiés depuis 1985 :
Pas de cas publié.
Cas historiques (publiés avant 1985) :
Néant. (NB : l’agent biologique a été isolé pour la première fois en 1982).


Spécificité de l'évaluation du risque
Pas de risque spécifique identifié. Se référer au chapitre précédent « Que faire en cas d’exposition ». (NB : Culture très difficile en laboratoire).


Incidence sur la conduite à tenir et prophylaxie
Sans objet ; se référer au chapitre précédent « Que faire en cas d’exposition ».
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