Protection personnelle antivectorielle : recommandations d’un groupe d’experts
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Protection personnelle antivectorielle : recommandations d’un groupe d’experts
On appelle « Maladies à transmission vectorielle » des maladies dont les agents pathogènes (virus, bactéries ou parasites) sont transmis par des arthropodes hématophages (suceurs de sang), essentiellement des insectes et des tiques. Ces maladies sont en pleine expansion, en raison des changements planétaires (réchauffement climatique, transports intercontinentaux, tourisme dans les pays tropicaux, etc.). Des cas de transmission locale de dengue et de fièvre à chikungunya (maladies dues à des virus) ont été observés à la fin de l’été en France. Ces cas s’ajoutent aux maladies à transmission vectorielle déjà connues dans notre pays : leishmaniose (parasite transmis par phlébotomes), maladie de Lyme (bactérie transmise par tiques), divers virus transmis également par tiques, etc.
Contre ces maladies à transmission vectorielle, lorsqu’il n’y a pas de vaccin efficace, la solution est bien de combattre les vecteurs pour empêcher la transmission.
Mais cela peut se faire à deux niveaux différents et complémentaires :
1) le niveau de la lutte antivectorielle, avec des moyens importants, qui est du ressort de l’état et des responsables de la santé publique. L’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) a publié en 2009 une expertise collégiale sur le sujet (référence citée dans les documents indiqués ci-dessous).
2) le niveau de la protection personnelle anti-vectorielle, qui est du ressort de chaque individu.
Les épidémies récentes à La Réunion ou dans les Antilles ont bien montré que les individus cherchaient à se protéger eux-mêmes et à protéger leur famille, notamment contre les moustiques. Malheureusement, il existe sur le marché une quantité très importante de produits inefficaces, voire dangereux.
C’est pourquoi, à l’instigation de la Société de Médecine des Voyages (SMV) et de la Société Française de Parasitologie (SFP), avec le soutien de la Direction Générale de la Santé, un groupe de travail a travaillé pendant plus d’une année sur ce thème. La bibliographie disponible a été rassemblée et évaluée. Finalement, les recommandations issues de ce groupe de travail, obtenues selon un protocole rigoureux, relues par un groupe de lecture de plus de vingt personnes, ont obtenu le label de la Haute Autorité de Santé (HAS) et sont désormais disponibles sur le site de la SMV à l’adresse suivante :
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et sur le site de la SFP à l’adresse suivante :
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Les documents disponibles actuellement sur ces sites sont un rapport court de 31 pages téléchargeable, et un document pratique de 16 pages (consultable en ligne). Ces documents sont à la disposition des médecins, des pharmaciens, des professions paramédicales, des voyagistes et du public.
Un résumé très court d’une page sera bientôt disponible chez les médecins et les pharmaciens. Ces recommandations seront publiées en anglais pour une large diffusion dans la revue PARASITE (n° de février 2011), revue de la SFP.
Et l’ensemble des travaux, avec l’argumentaire complet, sera publié en 2011 sous forme d’un livre aux éditions de l’IRD.
Contre ces maladies à transmission vectorielle, lorsqu’il n’y a pas de vaccin efficace, la solution est bien de combattre les vecteurs pour empêcher la transmission.
Mais cela peut se faire à deux niveaux différents et complémentaires :
1) le niveau de la lutte antivectorielle, avec des moyens importants, qui est du ressort de l’état et des responsables de la santé publique. L’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) a publié en 2009 une expertise collégiale sur le sujet (référence citée dans les documents indiqués ci-dessous).
2) le niveau de la protection personnelle anti-vectorielle, qui est du ressort de chaque individu.
Les épidémies récentes à La Réunion ou dans les Antilles ont bien montré que les individus cherchaient à se protéger eux-mêmes et à protéger leur famille, notamment contre les moustiques. Malheureusement, il existe sur le marché une quantité très importante de produits inefficaces, voire dangereux.
C’est pourquoi, à l’instigation de la Société de Médecine des Voyages (SMV) et de la Société Française de Parasitologie (SFP), avec le soutien de la Direction Générale de la Santé, un groupe de travail a travaillé pendant plus d’une année sur ce thème. La bibliographie disponible a été rassemblée et évaluée. Finalement, les recommandations issues de ce groupe de travail, obtenues selon un protocole rigoureux, relues par un groupe de lecture de plus de vingt personnes, ont obtenu le label de la Haute Autorité de Santé (HAS) et sont désormais disponibles sur le site de la SMV à l’adresse suivante :
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Les documents disponibles actuellement sur ces sites sont un rapport court de 31 pages téléchargeable, et un document pratique de 16 pages (consultable en ligne). Ces documents sont à la disposition des médecins, des pharmaciens, des professions paramédicales, des voyagistes et du public.
Un résumé très court d’une page sera bientôt disponible chez les médecins et les pharmaciens. Ces recommandations seront publiées en anglais pour une large diffusion dans la revue PARASITE (n° de février 2011), revue de la SFP.
Et l’ensemble des travaux, avec l’argumentaire complet, sera publié en 2011 sous forme d’un livre aux éditions de l’IRD.
nord22- Résident I
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Date d'inscription : 10/08/2010
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