SARCOPTES SCABIEI Agent de la GALE
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PARASITO-MYCO :: RESIDANAT EN PARASITOLOGIE/MYCOLOGIE MEDICALE :: Deuxième année résidanat :: ENTOMOLOGIE
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SARCOPTES SCABIEI Agent de la GALE
Agent pathogène et pathologie
Descriptif de l'agent pathogène
Nom de l'agent : Sarcoptes scabiei, variante hominis
Type d'agent : Parasite
Descriptif : Parasite acarien (il existe de nombreux sarcoptes psoriques animaux qui ne causent que rarement des gales chez l'homme, sous forme localisées et bénignes : variantes ovis, equi, cati, cameli...).
Groupe de classement : Non classé
Pathologie
Nom de la maladie : Gale
Réservoir et vecteur
Type de réservoir : Homme
Principale source : Squames cutanés, Squames d'une peau infestée.
Viabilité, infectiosité
Viabilité, résistance physico-chimique :
Survie à l'extérieur de l'hôte : sarcopte adulte = 24 à 48h ; larves < ou = 5 jours ; œufs = 10 jours.
Milieu de prédilection = chaud et humide.
Destruction en quelques minutes à température > ou = 60 °C.
Destruction par produits acaricides après temps de contact de 12h à 24h selon les produits.
Pas d'efficacité des solutions hydro-alcooliques.
Infectiosité :
Très forte contagiosité avec risque de propagation directement proportionnel à la quantité de parasites présents : risque important en cas de gale profuse où la charge en sarcoptes est 1 000 à 10 000 fois supérieure aux autres cas de gale commune.
Données épidémiologiques
Population générale :
Maladie endémo-épidémique très fréquente et cosmopolite, favorisée par toutes circonstances de promiscuité.
En France, l'incidence de la gale est mal connue, mais elle est vraisemblablement élevée. Une étude a montré que plus de 56 % des patients en situation de précarité, se rendant à la consultation de dermatologie de l'hôpital Saint-Louis, étaient atteints.
Milieu professionnel :
Cas rapportés en milieu de soins, notamment établissements de personnes âgées. En 1996, une étude a estimée que plusieurs centaines d'établissements pour personnes âgées avaient été confrontés à ce problème en une année en France.
Transmission
Mode de transmission :
Transmission interhumaine directe dans 95 % des cas par contact cutané prolongé (+ transmission vénérienne) avec une personne atteinte.
Plus rarement par l'intermédiaire des vêtements, du linge et de la literie, essentiellement en cas de gale profuse.
Période de contagiosité : Le risque de transmission bien que faible existe dès la phase d'incubation.
Maladie
Incubation :
De 1 à 6 semaines selon l'importance de l'infestation, avec une moyenne de 3 semaines.
De 1 à 3 jours en cas de ré-infestation.
Clinique :
- La femelle du sarcopte creuse un tunnel dans la couche cornée de la peau et y pond ses œufs, ce qui entraîne des lésions caractéristiques - mais inconstantes - à type de fins sillons sinueux à extrémité papuleuse correspondant à l'éminence acarienne.
On distingue deux formes cliniques : la gale commune et les gales profuses, à très fortes charges parasitaires et contagiosité (gale hyperkératosique, et gale disséminée inflammatoire).
- Les principales zones infestées dans la gale commune sont les espaces inter-digitaux, les faces antérieures des poignets et des avant-bras, les plis des coudes, les creux axillaires, la ceinture, les fesses, les organes génitaux masculins et les aréoles mammaires des femmes.
- Le signe clinique majeur est le prurit intense à recrudescence nocturne, ce qui entraîne l'évolution des lésions initiales avec des lésions de grattage et de surinfection, et des formes hyperkératosiques.
- Les autres éléments cliniques potentiellement observables sont les vésicules perlées qui abritent les nymphes d'acariens (lésions dyshidrosiformes), les chancres scabieux au niveau de la verge, et les nodules scabieux, oblongs bruns ou rouges, localisés aux aisselles, au scrotum, à l'aine et aux flancs.
Diagnostic :
Hors contexte épidémique où la clinique suffit, le grattage cutané d'une lésion au vaccinostyle, de préférence à l'extrémité papuleuse d'un sillon scabieux non excorié, permet de mettre en évidence au microscope à faible grossissement des sarcoptes, leurs oeufs et/ou leurs excréments.
Traitement :
1) Pour la gale commune, on peut avoir recours à deux types de traitement d'efficacité similaire :
- soit traitement local (actif sur tous les stades du cycle du parasite) : lavage soigneux de l'ensemble du revêtement cutané, séchage puis application généralisée, hors visage mais en privilégiant les zones habituelles d'extension, d'un produit acaricide en lotion, crème ou spray : benzoate de benzyle (ASCABIOL®), pyréthrinoïde (SPREGAL®). Laisser agir 12h à 24h avant une nouvelle toilette. A éventuellement renouveler à 2 jours d'intervalle (protocole à adapter en fonction du produit utilisé et du patient considéré : femme enceinte, très jeune enfant...).
- soit traitement par voie générale (actif uniquement sur les sarcoptes adultes), plus simple et rapide : oral par l'ivermectine (STROMECTOL®) en prise unique, à la dose de 200 µg/kg (contre-indications : enfants de moins de 15 kg, 1er trimestre de grossesse et allaitement). Les oeufs du parasite étant protégés de la pénétration de l'ivermectine, une 2ème prise à J15 est fortement conseillée afin d'éradiquer la génération suivante de sarcoptes.
2) Pour les gales profuses, le traitement per os est recommandé, éventuellement associé au traitement local.
3) Dans tous les cas
Le traitement individuel doit obligatoirement s'accompagner d'un traitement du linge potentiellement contaminé. Il faudra inclure tout le linge (vêtements, draps, serviettes...) qui a été utilisé depuis 48-72 heures en cas de gale commune et depuis 8-10 jours en cas de gale profuse. Le linge doit être lavé en machine à 60 °C ou, pour les tissus ne supportant pas cette température, désinfecté par l'utilisation d'un acaricide (A-PAR®).
Une désinfection de l'environnement par acaricide est à décider avec les autorités sanitaires en cas d'épidémie de gale profuse.
Prévention vaccinale
Pas de vaccin disponible
Caractéristiques de l'immunité
Immunité naturelle : Maladie non immunisante.
Immunité vaccinale : Sans objet.
Populations à risque
Activités exposantes :
Personnels de soins et assimilés, de laboratoire, d'entretien, ou de services sociaux en contact direct avec des porteurs de scabiose.
Terrain à risque accru d'acquisition : - Promiscuité avec les porteurs de scabiose.
- Immuno-dépression.
Terrain à risque accru de forme grave :
- Sujets âgés, grabataires, cachectiques.
- Sujets immuno-déprimés chez qui la gale prend une forme généralisée, hyperkératosique, à prolifération ++ de sarcoptes qui peut alors être révélatrice du déficit immunitaire.
- Sujets atteints d'affections neurologiques avec troubles sensitifs à absence de prurit et donc de grattage à pullulation de parasites.
Grossesse : Les protocoles thérapeutiques doivent être adaptés chez les femmes enceintes.
Que faire en cas d'exposition ?
Définition d'un sujet exposé
Personne ayant eu des contacts cutanés directs - non protégés - avec un sujet infesté, son linge de corps et de lit surtout en cas d'infestation massive, telles que les gales profuses.
Conduite à tenir immédiate
Délai d'intervention : au plus tôt après identification du sujet source.
- S'assurer en milieu de soins que l'isolement du patient source a bien été mis en place et qu'il est traité. En collectivité, s'assurer de l'éviction jusqu'à 3 jours après le traitement pour une gale commune et jusqu'à négativation de l'examen parasitologique pour les gales profuses.
- Changer la blouse et tous les textiles ayant été en contact à mise en sac spécifique puis lavage à température > 60 °C puis séchage à chaud et/ou repassage.
Evaluation du risque
Source :
Produit biologique : squames cutanées d'un patient infecté.
Type d'exposition :
- sujet infesté d'autant plus contagieux que sa charge en sarcoptes est importante et qu'il dissémine des squames cutanés infestés (++ gale généralisée ou norvégienne),
- contacts cutanés directs (d'autant plus exposants qu'ils sont prolongés contacts), avec du linge de corps et de lit du sujet infesté, d'autant plus exposants qu'il s'agit de linge ayant été très récemment au contact du corps du patient, et en contexte chaud et humide.
Sujet exposé :
- immunité, risques particuliers : risque accru en cas d'immuno-dépression.
Mesures prophylactiques
Un traitement prophylactique (même protocole de traitement que celui décrit au chapitre traitement) peut être proposé aux personnes exposées en fonction :
- de l'importance de l'exposition : massive et/ou à un sujet à fort potentiel contaminant,
- du nombre et de la dissémination des cas dans la collectivité (pas d'AMM dans cette indication - recommandé dans le texte de référence).
Suivi médical
A adapter au contexte : cas isolé(s) ou épidémie :
- information notamment des personnels de soins sur les modes de transmission et les mesures de prévention,
- hors contexte épidémique, suivi clinique simple des personnels exposés, sans omettre que les mains des soignants étant protégées, les lésions peuvent être situées préférentiellement au niveau des zones découvertes / avant-bras...
Conseils
Pour l'entourage du sujet :
Dédramatiser la situation et déculpabiliser les sujets infestés. Traitement prophylactique de l'entourage proche du sujet exposé que si le diagnostic est suspecté ou confirmé chez le sujet exposé.
En cas de grossesse :
Rien de particulier.
Démarche médico-légale
Déclaration obligatoire : Pas de déclaration obligatoire
Lorsqu'il s'agit d'un établissement hospitalier, le cas index doit être signalé au C.L.I.N. La prise en charge de gales profuses ou une dissémination dans la collectivité se fera en concertation avec les autorités sanitaires dont dépend l'établissement (D.D.A.S.S.).
Réparation :
- au titre d'un Tableau de maladies professionnelles :
Régime général : n° 76 N
Régime agricole : non
Consultez la base de données Tableaux de maladies professionnelles. Guide d'accès et commentaires
- maladies hors tableau et fonction publique : selon expertise
Texte de référence
Avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (section des maladies transmissibles) relatif à la conduite à tenir devant un cas de gale (Séance du 27 juin 2003), Ministère de la santé et des sports, 2003 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Cas particulier du laboratoire
Epidémiologie du risque en laboratoire
Cas en laboratoire d'analyses (médicales, vétérinaires...) publiés depuis 1985 :
Aucun cas de contamination professionnelle en laboratoire d’analyses n’a été publié.
Cas en laboratoire de recherche publiés depuis 1985 :
Pas de cas publié.
Cas historiques (publiés avant 1985) :
Néant.
Spécificité de l'évaluation du risque
Pas de risque spécifique identifié. Se référer au chapitre précédent « Que faire en cas d’exposition ».
Incidence sur la conduite à tenir et prophylaxie
Sans objet ; se référer au chapitre précédent « Que faire en cas d’exposition ».
Descriptif de l'agent pathogène
Nom de l'agent : Sarcoptes scabiei, variante hominis
Type d'agent : Parasite
Descriptif : Parasite acarien (il existe de nombreux sarcoptes psoriques animaux qui ne causent que rarement des gales chez l'homme, sous forme localisées et bénignes : variantes ovis, equi, cati, cameli...).
Groupe de classement : Non classé
Pathologie
Nom de la maladie : Gale
Réservoir et vecteur
Type de réservoir : Homme
Principale source : Squames cutanés, Squames d'une peau infestée.
Viabilité, infectiosité
Viabilité, résistance physico-chimique :
Survie à l'extérieur de l'hôte : sarcopte adulte = 24 à 48h ; larves < ou = 5 jours ; œufs = 10 jours.
Milieu de prédilection = chaud et humide.
Destruction en quelques minutes à température > ou = 60 °C.
Destruction par produits acaricides après temps de contact de 12h à 24h selon les produits.
Pas d'efficacité des solutions hydro-alcooliques.
Infectiosité :
Très forte contagiosité avec risque de propagation directement proportionnel à la quantité de parasites présents : risque important en cas de gale profuse où la charge en sarcoptes est 1 000 à 10 000 fois supérieure aux autres cas de gale commune.
Données épidémiologiques
Population générale :
Maladie endémo-épidémique très fréquente et cosmopolite, favorisée par toutes circonstances de promiscuité.
En France, l'incidence de la gale est mal connue, mais elle est vraisemblablement élevée. Une étude a montré que plus de 56 % des patients en situation de précarité, se rendant à la consultation de dermatologie de l'hôpital Saint-Louis, étaient atteints.
Milieu professionnel :
Cas rapportés en milieu de soins, notamment établissements de personnes âgées. En 1996, une étude a estimée que plusieurs centaines d'établissements pour personnes âgées avaient été confrontés à ce problème en une année en France.
Transmission
Mode de transmission :
Transmission interhumaine directe dans 95 % des cas par contact cutané prolongé (+ transmission vénérienne) avec une personne atteinte.
Plus rarement par l'intermédiaire des vêtements, du linge et de la literie, essentiellement en cas de gale profuse.
Période de contagiosité : Le risque de transmission bien que faible existe dès la phase d'incubation.
Maladie
Incubation :
De 1 à 6 semaines selon l'importance de l'infestation, avec une moyenne de 3 semaines.
De 1 à 3 jours en cas de ré-infestation.
Clinique :
- La femelle du sarcopte creuse un tunnel dans la couche cornée de la peau et y pond ses œufs, ce qui entraîne des lésions caractéristiques - mais inconstantes - à type de fins sillons sinueux à extrémité papuleuse correspondant à l'éminence acarienne.
On distingue deux formes cliniques : la gale commune et les gales profuses, à très fortes charges parasitaires et contagiosité (gale hyperkératosique, et gale disséminée inflammatoire).
- Les principales zones infestées dans la gale commune sont les espaces inter-digitaux, les faces antérieures des poignets et des avant-bras, les plis des coudes, les creux axillaires, la ceinture, les fesses, les organes génitaux masculins et les aréoles mammaires des femmes.
- Le signe clinique majeur est le prurit intense à recrudescence nocturne, ce qui entraîne l'évolution des lésions initiales avec des lésions de grattage et de surinfection, et des formes hyperkératosiques.
- Les autres éléments cliniques potentiellement observables sont les vésicules perlées qui abritent les nymphes d'acariens (lésions dyshidrosiformes), les chancres scabieux au niveau de la verge, et les nodules scabieux, oblongs bruns ou rouges, localisés aux aisselles, au scrotum, à l'aine et aux flancs.
Diagnostic :
Hors contexte épidémique où la clinique suffit, le grattage cutané d'une lésion au vaccinostyle, de préférence à l'extrémité papuleuse d'un sillon scabieux non excorié, permet de mettre en évidence au microscope à faible grossissement des sarcoptes, leurs oeufs et/ou leurs excréments.
Traitement :
1) Pour la gale commune, on peut avoir recours à deux types de traitement d'efficacité similaire :
- soit traitement local (actif sur tous les stades du cycle du parasite) : lavage soigneux de l'ensemble du revêtement cutané, séchage puis application généralisée, hors visage mais en privilégiant les zones habituelles d'extension, d'un produit acaricide en lotion, crème ou spray : benzoate de benzyle (ASCABIOL®), pyréthrinoïde (SPREGAL®). Laisser agir 12h à 24h avant une nouvelle toilette. A éventuellement renouveler à 2 jours d'intervalle (protocole à adapter en fonction du produit utilisé et du patient considéré : femme enceinte, très jeune enfant...).
- soit traitement par voie générale (actif uniquement sur les sarcoptes adultes), plus simple et rapide : oral par l'ivermectine (STROMECTOL®) en prise unique, à la dose de 200 µg/kg (contre-indications : enfants de moins de 15 kg, 1er trimestre de grossesse et allaitement). Les oeufs du parasite étant protégés de la pénétration de l'ivermectine, une 2ème prise à J15 est fortement conseillée afin d'éradiquer la génération suivante de sarcoptes.
2) Pour les gales profuses, le traitement per os est recommandé, éventuellement associé au traitement local.
3) Dans tous les cas
Le traitement individuel doit obligatoirement s'accompagner d'un traitement du linge potentiellement contaminé. Il faudra inclure tout le linge (vêtements, draps, serviettes...) qui a été utilisé depuis 48-72 heures en cas de gale commune et depuis 8-10 jours en cas de gale profuse. Le linge doit être lavé en machine à 60 °C ou, pour les tissus ne supportant pas cette température, désinfecté par l'utilisation d'un acaricide (A-PAR®).
Une désinfection de l'environnement par acaricide est à décider avec les autorités sanitaires en cas d'épidémie de gale profuse.
Prévention vaccinale
Pas de vaccin disponible
Caractéristiques de l'immunité
Immunité naturelle : Maladie non immunisante.
Immunité vaccinale : Sans objet.
Populations à risque
Activités exposantes :
Personnels de soins et assimilés, de laboratoire, d'entretien, ou de services sociaux en contact direct avec des porteurs de scabiose.
Terrain à risque accru d'acquisition : - Promiscuité avec les porteurs de scabiose.
- Immuno-dépression.
Terrain à risque accru de forme grave :
- Sujets âgés, grabataires, cachectiques.
- Sujets immuno-déprimés chez qui la gale prend une forme généralisée, hyperkératosique, à prolifération ++ de sarcoptes qui peut alors être révélatrice du déficit immunitaire.
- Sujets atteints d'affections neurologiques avec troubles sensitifs à absence de prurit et donc de grattage à pullulation de parasites.
Grossesse : Les protocoles thérapeutiques doivent être adaptés chez les femmes enceintes.
Que faire en cas d'exposition ?
Définition d'un sujet exposé
Personne ayant eu des contacts cutanés directs - non protégés - avec un sujet infesté, son linge de corps et de lit surtout en cas d'infestation massive, telles que les gales profuses.
Conduite à tenir immédiate
Délai d'intervention : au plus tôt après identification du sujet source.
- S'assurer en milieu de soins que l'isolement du patient source a bien été mis en place et qu'il est traité. En collectivité, s'assurer de l'éviction jusqu'à 3 jours après le traitement pour une gale commune et jusqu'à négativation de l'examen parasitologique pour les gales profuses.
- Changer la blouse et tous les textiles ayant été en contact à mise en sac spécifique puis lavage à température > 60 °C puis séchage à chaud et/ou repassage.
Evaluation du risque
Source :
Produit biologique : squames cutanées d'un patient infecté.
Type d'exposition :
- sujet infesté d'autant plus contagieux que sa charge en sarcoptes est importante et qu'il dissémine des squames cutanés infestés (++ gale généralisée ou norvégienne),
- contacts cutanés directs (d'autant plus exposants qu'ils sont prolongés contacts), avec du linge de corps et de lit du sujet infesté, d'autant plus exposants qu'il s'agit de linge ayant été très récemment au contact du corps du patient, et en contexte chaud et humide.
Sujet exposé :
- immunité, risques particuliers : risque accru en cas d'immuno-dépression.
Mesures prophylactiques
Un traitement prophylactique (même protocole de traitement que celui décrit au chapitre traitement) peut être proposé aux personnes exposées en fonction :
- de l'importance de l'exposition : massive et/ou à un sujet à fort potentiel contaminant,
- du nombre et de la dissémination des cas dans la collectivité (pas d'AMM dans cette indication - recommandé dans le texte de référence).
Suivi médical
A adapter au contexte : cas isolé(s) ou épidémie :
- information notamment des personnels de soins sur les modes de transmission et les mesures de prévention,
- hors contexte épidémique, suivi clinique simple des personnels exposés, sans omettre que les mains des soignants étant protégées, les lésions peuvent être situées préférentiellement au niveau des zones découvertes / avant-bras...
Conseils
Pour l'entourage du sujet :
Dédramatiser la situation et déculpabiliser les sujets infestés. Traitement prophylactique de l'entourage proche du sujet exposé que si le diagnostic est suspecté ou confirmé chez le sujet exposé.
En cas de grossesse :
Rien de particulier.
Démarche médico-légale
Déclaration obligatoire : Pas de déclaration obligatoire
Lorsqu'il s'agit d'un établissement hospitalier, le cas index doit être signalé au C.L.I.N. La prise en charge de gales profuses ou une dissémination dans la collectivité se fera en concertation avec les autorités sanitaires dont dépend l'établissement (D.D.A.S.S.).
Réparation :
- au titre d'un Tableau de maladies professionnelles :
Régime général : n° 76 N
Régime agricole : non
Consultez la base de données Tableaux de maladies professionnelles. Guide d'accès et commentaires
- maladies hors tableau et fonction publique : selon expertise
Texte de référence
Avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (section des maladies transmissibles) relatif à la conduite à tenir devant un cas de gale (Séance du 27 juin 2003), Ministère de la santé et des sports, 2003 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Cas particulier du laboratoire
Epidémiologie du risque en laboratoire
Cas en laboratoire d'analyses (médicales, vétérinaires...) publiés depuis 1985 :
Aucun cas de contamination professionnelle en laboratoire d’analyses n’a été publié.
Cas en laboratoire de recherche publiés depuis 1985 :
Pas de cas publié.
Cas historiques (publiés avant 1985) :
Néant.
Spécificité de l'évaluation du risque
Pas de risque spécifique identifié. Se référer au chapitre précédent « Que faire en cas d’exposition ».
Incidence sur la conduite à tenir et prophylaxie
Sans objet ; se référer au chapitre précédent « Que faire en cas d’exposition ».
nord22- Résident I
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Date d'inscription : 10/08/2010
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